Quand un boulon se prend pour un moteur

« C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend. En effet, comment expliquer que les hommes
non seulement se résignent à la soumission mais, bien plus, servent avec leur plein consentement ? Ainsi certains hommes seraient même prêts à perdre leur vie pour le tyran. Seule la servitude de l’homme permet au tyran de rester au pouvoir,
l’obéissance est un préalable à la violence. »

Discours sur la Servitude Volontaire, La Boétie (1576).

 

Il y a en a marre. On vit covid, on mange covid, on bosse covid, on baise covid, on meurt covid. Un bâtard de virus s’est converti en la boussole de nos vies. Au gouvernail, un bonhomme sorti tel un gadget numérisé du Dark Net politique et piloté par quelques pygmalions fortunés. Au prétexte qu’il fut voté par une poignée d’individus subjugués par sa jeunesse, son allant de premier communiant et ses promesses de nation start-up, nous voici aujourd’hui contraints de grimper sur son radeau de la Méduse fuyant, pour la plupart le trouillomètre au-dessous de zéro, un tsunami pathologique dont les vagues1 sont modélisées par des scientifiques et des médecins en col blanc, pharmacophiles grands amateurs de dividendes.
Et nous voilà bouffant notre chapeau, les fesses bien au chaud, ayant pris nos quartiers d’hiver sur ordre, attendant benoîtement que notre Capétan veuille bien nous signifier notre liberté conditionnelle au printemps ou aux calendes grecques selon son bon plaisir, lié à celui de la mise sur le marché en pôle position d’un vaccin. La meilleure arme biologique qui ait jamais été inventée.
Oui je sais… ça fait chier.

Nous voilà dressés, domptés, résignés. La faim, la pauvreté dans le monde, les conflits belliqueux qui foutent en gerbent des populations entières, quand ce n’est pas d’autres pathologies pérennes comme l’ébola, la rougeole, la tuberculose (1,2 millions de morts en 2019), le Sida (36 millions depuis 1970), le paludisme (500 000 morts par an et 220 millions de personnes atteintes en 2018) et j’en passe ? Exit ! Le réchauffement climatique ? Disparu de la planète ! Exception faite de Donald Trump et des élections américaines. Les catastrophes naturelles ? Exit ! Les librairies, les cinémas, les théâtres, les artisans, les commerçants, les Sans Domicile fixes et combien d’autres ? Exit ! Le peuple ? Exit ! Nous voici sous la botte des Sans Difficulté Financière, apparatchiks d’un pouvoir bardé de dogmes et de certitudes.

Asservis, soumis, covidisés jusqu’au trognon. Les neurones en déroute et le cœur en berne, on proteste mollement, on dénonce l’impéritie de notre gouvernement En Marche qui conduit notre pays vers un ancrage mondialiste orwellien innovant et connecté vs 5G. On balance nos états d’âme anxiogènes sur le mur des lamentations facebookien en attendant que ça passe, espérant que la Covid se la joue trêve des confiseurs entre le 24 décembre et le 6 janvier, avec en clôture les Rois Mages.

Notre Capétan et ses impavides lieutenants ronds-de-cuir nous injectent leurs slogans formatés sidération. « Il faut apprendre à vivre avec ce virus ». Les cons ! Comme si le monde viral, aussi vieux que la vie elle-même, nous vendait son ultime promo hybride, celle du Corona ! Comme si d’autres virus, déjà en lice pour leurs futurs jeux olympiques planétaires, n’étaient pas en train de s’étirer dans la douceur mercurielle du permafrost ! Comme si notre organisme lui-même n’en contenait pas ! Car nous abritons de nombreux virus endogènes, certains innés comme le virus fossile qui permet notre venue au monde en ancrant le placenta sur la paroi de l’utérus, ou acquis comme celui de l’herpès ou du zona (varicelle-zona). Apprendre à vivre avec ce virus dont on ignore plus que l’on en sait, est une carotte soporifique pour apaiser les ânes. De fait, ils sont partout en latence, là où il y a de la vie. Dans toutes les espèces vivantes, enfouis dans les grains de sable des déserts, au fond des océans, sous la glace de l’Arctique. Ils vivent dans le microbiote humain, spécifique à chacun, bien qu’il serait plus juste de dire au vu de ce qu’on lui fait subir, que virus, bactéries et parasites s’adaptent pour survivre à nos Hiroshima inconscients et souvent imposés à notre insu, mais de notre plein gré.

La question simple que scientifiques, médecins, commentateurs, éditorialistes, journalistes, enfin tous les Diafoirus de la vulgarisation scientifique, se gardent bien de mettre sur la table des débats, est la suivante : pourquoi notre système immunitaire est à tel point dans les choux ? Paraphrasant la fameuse formule de Hermès Trisgémiste – Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et vice versa – on pourrait affirmer – sans rire – que ce qui est dehors est comme ce qui est dedans. Vu l’état de poubelle dans lequel on a plongé notre planète, cette assertion suffit à peupler de cauchemars notre intimité physiologique !

Ah oui, j’oubliais et ça fait chier : on se veut écologiste ! Green Planet Again… Enfin, pour la plupart.
Dehors donc : plus d’insectes, plus de coquelicots, plus de bleuets, plus d’oiseaux. Printemps muets, étés funèbres. Grenouilles, hérissons, vers de terre et abeilles qui tirent silencieusement leur révérence. L’eau ? Toutes les rivières sont polluées, toutes les mers sont polluées, le moindre ruisseau. La pluie elle-même est polluée. Même la lune ! Là où l’on s’installe, on dépose notre caca et nos déchets pour l’éternité. On s’en tape ! « The show must go on !
Dedans : nous sommes pasteurisés, homogénéisés, conservés, immunisés, stérilisés, protégés. Épingles dès le berceau.A notre naissance, notre système immunitaire – tout comme la protection de notre cerveau via la myéline – est encore immature. Et il le sera, du moins pour le premier, jusqu’à l’âge de 12 ans. Qu’importe ! Histoire de le rendre plus sain et plus solide, on lui injecte des cocktails de vaccins. Contre deux ou trois maladies à la fois, situation que la Nature n’a jamais expérimenté. « On verse » dans l’organisme des enfants plus de dix informations vaccinales différentes, sans compter les doses de rappel, affaiblissant d’autant leur système de défense, comme le serait n’importe qui à se lancer dans une bataille sans en avoir ni les moyens techniques, ni la force.
Imaginez ce qui arrive à une graine dont le fragile bourgeon jailli à peine entrouverte son enveloppe protectrice, reçoit au même moment une douche de pesticides ! Ses feuilles et ses jeunes pousses se fripent et se recroquevillent. Les mécanismes ténus qui devaient guider son futur développement s’embrouillent et s’arrêtent, affolés. Le destin de la plante en est déjà modifié et perturbé. Croyez-vous que pour être « Humain », notre fragilité est protégée par une armure à toute épreuve ?
Relier ce fait avec les problèmes de retard de croissance, la dyslexie, l’hyperactivité infantile, les troubles du comportement ou l’augmentation du diabète juvénile ou encore d’autres pathologies qui surgissent dix ans plus tard,10 relève pour la médecine allopathique d’une condamnable hérésie complotiste.2
Oui je sais… ça fait chier.

On grandit. On vit. On se rapproche de la sortie. Et là, Hermès a sacrément raison : ce qui est en haut est en bas. Car comme le Petit Poucet des contes, notre chemin physiologique est parsemé d’une abondance de cailloux blancs, sauf qu’avec ceux-là, on s’est perdus en cours de route. Les effets secondaires (iatrogéniques) des médocs et autres chimiothérapies laissent non seulement leur empreinte mortifère, mais aussi leurs déchets (métaux lourds par exemple) dans notre organisme. On les y enfouit bien profond, comme on enfouit à mille pieds sous terre nos déchets nucléaires. Et on les y oublie aussi vite, jusqu’à ce qu’une maladie plus grave refasse surface, tout comme la radioactivité. Dans nos déchetteries organiques, sans tri écologique, outre les substances consubstantielles à la chimie médicale, se sont accumulés pêle-mêle les pesticides et autres joyeusetés toxiques dont nous gavons les sols, la malbouffe et ses OGM, l’eau chlorée que nous buvons ou celles, curieusement inépuisables semble-t-il, des sources dites « naturelles », les nanoparticules en suspension dans l’air que nous respirons, les pollutions industrielles, les ingérées et les respirées, les perturbateurs endocriniens qui parasitent notre système hormonal, les ondes électromagnétiques qui perturbent le champ magnétique terrestre, tout comme celui de notre organisme, puisque tout ce qui vit, émet et reçoit. On y stocke également notre manque de sommeil et de soleil, nos dépressions et nos coups de blues, le stress et la peur. Tout un tas d’ordures qui ont modifiées notre génome et par conséquent, celui de nos descendants, comme le prouve l’épigénétique. Nous sommes déjà des mutants !
Normalement, les cellules-paysans, les cellules-ouvriers, les cellules travailleuses du sexe, les cellules-marchands, les cellules-pompiers, les cellules-soldats ou flics, les cellules-femmes à la maison, les cellules féministes et les machos, les cellules-philosophes, les rebelles, les opportunistes et les soumises, les cellules-financiers ou les cellules-assassins, aussi nombreuses et variées que nous le sommes – bref, tout ce qui constitue notre corps social cellulaire – vivent toutes en symbiose parfaite les unes avec les autres, car elles obéissent à une seule directive : la vie. Tout comme les fourmis dans la fourmilière. Elles sont sur le qui vive, comme sur le qui va là, à tel point qu’une cellule de mon doigt de pied sait à chaque instant ce que fabriquent celles de mon foie. Individualistes mais bienveillantes les unes avec les autres, elles se foutent royalement de nos opinions. En temps de paix. Mais que survienne un conflit, quelle que soit sa gravité, et c’est la débandade dans notre univers cellulaire, comme dans la vie elle-même.

La Covid 19 est actuellement le grain de sable qui emballe notre machine. Il nique à tour de corps les plus pollués d’entre nous, l’humus déglingué de leur système immunitaire lui ayant préparé sa terre d’accueil, les fameuses comorbidités, inclus celle ensemencées par les vaccins.
Mais il y a plus dangereux et pervers que ce virus. La peur, le stress, la colère, l’anxiété, la frustration et le confinement. Iatrogénies affective, sociale, éducative, matérielle se ramassent, en cet automne pandémique, à la pelle comme les feuilles mortes. Pour nos proches, nous-mêmes et notre devenir à tous en général. Elles ont des conséquences délétères sur notre système immunitaire, diminuant la production de certaines molécules pro-inflammatoires présentes dans le corps, les cytokines inflammatoires, requises pour l’élimination des virus. Elles favorisent les accidents cardiaques, des réactions immunitaires démesurées et également l’hypertension, l’obésité et le diabète, entre autres..
La plupart sortira de ces confinements mal justifiés et promis à une répétition aléatoire, complètement barrés moralement et… pauvres. Dire que Macron n’en a pas conscience, c’est le prendre pour un con, ce qu’il n’est pas. Mais restons clairs, nous en sommes là parce que la majorité d’entre nous l’a cautionné, hier comme aujourd’hui. (Note)

Notre impassibilité, notre mollesse à recourir à la désobéissance civile,3 à savoir le refus d’obéir à une loi inique en en appelant à une extension des droits et des libertés que la démocratie devrait assurer à ses citoyens – ce qui n’est pas le cas actuellement, bien au contraire – nous condamne à jouer le rôle de fumier collaborateur et nourricier – le fameux silence des pantoufles – sur lequel s’épanouit la gestion désastreuse, douteuse et dictatoriale de cette opportuniste crise sanitaire, menée tambour battant par un seul homme, Macron.


La légalité d’un régime ne suffit pas à bâtir sa légitimité et un gouvernement parfaitement légitime peut aussi produire des lois parfaitement injustes. Comme l’écrit la Boétie dans son Discours sur la servitude volontaire : « Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.  » Et d’ajouter : « Et pourtant ce tyran, seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni même de s’en défendre il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à la servitude. Il ne s’agit pas de lui rien arracher, mais seulement de ne lui rien donner. » Et de renchérir sur la com’ tyrannique: « Mais ils ne font guère mieux ceux d’aujourd’hui qui, avant de commettre leurs crimes les plus graves, les font toujours précéder de quelques jolis discours sur le bien public et le soulagement des malheureux. »

Une question se pose. Nos cellules sont des milliards, en face d’elle, une seule pièce, nous. Un moteur et un boulon. Nous sommes quelques 66 millions en face de Macron et de ses fans. Un moteur, le peuple. Un boulon, Macron et quelques milliers de clés de serrage. Qui fait fonctionner qui ? Alors tous dans le moule de la servitude pour la Grande remise à Zéro (Great Reset) que les puissants de ce monde nous concoctent dès janvier 2021 ? Bon appétit ! Et oui, je sais… ça fait chier ! Vous chialez sur la dépouille de la planète et elle pue déjà. Vous continuez à croire à sa survie, voire à sa renaissance tel un phénix, comme vous aimez à croire en ce futur que vous promettent vos marchands en politique, que vous avez voté. Encore et encore. Moi pas. Et moins encore en la résilience du peuple.

Bon mes amis, tout confinement bu, attestation dérogatoire en poche, je m’en vais au cimetière saluer toutes celles et ceux qui ont donné anonymement leur vie pour notre mieux-être. Tchin !

© L’Ombre du Regard Ed., Mélanie Talcott – 01/11/2020.
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Notes
1. – Par rapport à la semaine précédente, le taux d’incidence – en date du 20/10/2020 selon Santé Publique France -, a augmenté dans toutes les classes d’âges. L’augmentation la plus forte était chez les plus de 75 ans (+67%) suivi par les 65-74 ans (+58%), les 45-64 ans (+46%) puis chez les 15-44 ans (+31%) et les 0-14 ans (+37%) – https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2622115-victimes-covid-19-coronavirus-age-profil-femmes-hommes-jeune-vieux-celebrites/
2. – in Vous et votre Santé, Marie Bénédicte Hibon, N° 4 hors série.
in Revista homeopática, Dr. Xavier Uriarte, p. 58, Año XIII, Janv.-Avr. 1997, N°34Dans un organisme où le système immunitaire est en pleine maturation active, le calendrier vaccinal qui programme l’injection de 35 doses les deux premières années de vie, peut provoquer ce que l’on appelle un stress post-vaccinal qui se caractérise par l’apparition, dans les premières heures qui suivent une vaccination et jusqu’à 24 mois après, d’effets adverses neurologiques, rénaux pancréatiques, visuels, auditifs, respiratoires, connectifs, néoplasiques et allergiques, autant de pathologies qui peuvent laisser des séquelles irréversibles ou provoquer la mort.
3. – Le droit à la désobéissance civile est inscrit dans l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, elle-même incluse dans le bloc de constitutionnalité. « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
La constitution montagnarde de 1793 ira même jusqu’à mettre en place dans ses articles 33, 34 et 35 un véritable droit à l’insurrection : article 35. « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Source des illustrations
https://www.larep.fr/clermont-ferrand-63000/loisirs/l-oeil-de-mina-nos-dessins-du-de-confinement_13781715/
https://www.lesartistescostellois.fr/dessins-humoristiques-covid19/
https://www.lopinion.fr/blog/qui-se-moque-t-on/dessin/macron-en-echec-face-covid-227905
https://www.lopinion.fr/blog/qui-se-moque-t-on/dessin/vrais-patrons-225814

# dessin – A l’école de la lutte


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