De Marc Twain
Je lève mon verre à tous ces fous, ces inadaptés, ces rebelles, ces faiseurs de troubles, ces metteurs de chevilles rondes dans les trous carrés. Ceux qui voient les choses différemment et ne s’adaptent pas aux règles et n’ont aucun respect pour le statut quo. Vous pouvez les encenser, les contredire, les citer, ne pas les croire, les glorifier ou les endiabler. Mais à peu près la seule chose que vous ne pouvez faire est de les ignorer. Parce qu’ils changent les choses, ils inventent, ils imaginent, ils guérissent, ils explorent, ils créent, ils inspirent. Ils poussent la race humaine en avant.
Peut-être qu’ils se doivent d’être fous. Comment autrement pourriez-vous demeurer face à une toile blanche et y voir une œuvre d’art ?
Ou s’asseoir dans le silence et entendre une chanson qui n’a jamais été écrite ?
Ou apercevoir la planète rouge et y voir un laboratoire sur roulette ?
Certains les voient comme des fous, certains les voient comme des génies.
Parce que les gens qui sont suffisamment fous pour croire qu’ils peuvent changer le monde, sont ceux qui le font.
Mark Twain