Notre immunité, un business sans risque mais avec bénéfices

En fait, la peur ouvre la porte à la maladie en effondrant l’immunité.
La terreur du fléau, consciemment ou inconsciemment vécu comme un châtiment,
tout autant la mort que les miasmes.

Pour en finir avec Pasteur, Eric Ancelet

On joue avec nous un drôle de jeu,
mais nous nous prêtons aussi à ce jeu et ce sera notre honte ineffaçable
aux yeux des générations à venir.

Etty Hillesum: Lettres de Westerbork.


— T’as fait ton caca ?
Cette question qui me semblait bougrement obscène tant elle violait leur intimité, signait le bonjour matinal de ma grand-tante envers mon grand-oncle. Elle était bientôt suivie d’une autre, toujours la même :
— T’as pris ton Primpéran ?
Chacun avait son sac de médocs en guise de tartines. Le Primpéran était alors le médicament miracle pour accélérer le transit intestinal, ce qui avec mon grand-oncle ne devait pas marcher du feu de Dieu vu que des années durant, il l’a ingurgité en même temps qu’un grand bol de café noir, élixir au pouvoir laxatif, sans résultats probants !
Ce qu’il ignorait sans doute est la longue liste d’effets indésirables du Primpéran, selon le « markettingment » correct, et son interaction médicamenteuse avec d’autres substances. Sa lenteur, sa somnolence et son dodelinement incessant de tête lui doivent certainement quelques trophées pharmacologiques. Cet homme qui prenait un soin minutieux de son jardin et faisait du bio bien avant l’heure, n’a sans doute jamais fait le rapprochement entre l’abondance goûteuse de sa terre sans pesticides, ni engrais chimiques, la fréquence aléatoire de ses selles boostées par le Primpéran et le peu de réactivité de son système immunitaire.

Sujet tabou que le système immunitaire. Et pour cause : sa gestion est le fonds de commerce de l’industrie pharmaceutique. Et quoi de plus rentable qu’un système immunitaire déficient ! Cela permet aux Big Pharma de promouvoir, par effet domino, des traitements pour des maladies qu’ils ont eux-mêmes induites via les effets secondaires de leurs molécules et de créer ainsi de nouveaux marchés florissants, sans jamais qu’il y soit admis en cas de pépins une relation de cause à effet. Une manne inépuisable ! Le Primpéran et le Doliprane qui est au Covid ce que fut l’aspirine à la grippe espagnole en sont deux exemples. Il suffit de lire la « liste possible des effets indésirables ». Mais bon, qui attribuerait d’emblée au premier une envie suicidaire et au second, un syndrome coronarien aigu ? Les « injections géniques », labellisées comme vaccins à ARN messager, en sont un autre exemple. Bien que dotées d’une efficacité plus que douteuse et d’une pléthore d’effets indésirables durables, voire mortels, les bénéfices juteux des Big Pharma et de leurs actionnaires annihilent la réalité des risques dont au demeurant, ils se sont juridiquement fort bien protégés après avoir chanté sur tous les toits du monde qu’il n’y en avait pas ou très peu !

En sont-ils pour autant les seuls responsables ? Non. On se moque du crédit social chinois, alors que nous sommes dûment contrôlés à l’intime. Déni bipolaire fanfaronnant : « ce ne sera jamais possible chez nous, nous sommes en démocratie, pas en dictature ! » Et pourtant, c’est déjà bien ancré dans notre corps et notre mental : depuis des décennies, nous subissons non seulement leur terrorisme sanitaire, mais nous en sommes aussi les collaborateurs consentants et soumis. Les Big pharma répondent à nos ambiguités, à nos lâchetés, à nos fantasmes de liberté, à notre peur de souffrir et de mourir. Itou pour le politique. Qui est le plus propre là-dedans ? Le méchant banquier, le méchant vendeur d’armes, le méchant lobby ? Les quelques deux millions de types qui dirigent le monde ou nous autres, en l’occurrence les soixante-six millions de Français qui nous laissons faire avec une lâcheté ahurissante ?
Oui je sais… ça fait chier !

Chacun à notre manière, suivant notre inné et notre acquis, avons peu à peu muté en véritables déchetteries, à l’image de notre planète. Les diverses et nombreuses pollutions que nous infligeons à notre terre, ont pris possession de nos organismes. Les micro-particules qui transportent des métaux lourds (plomb, mercure, arsenic, cadmium, nickel, entre autres), les polluants, les pesticides, les médicaments, les perturbateurs endocriniens, les nanoparticules, les additifs alimentaires, les conservateurs, les vaccins, etc. agissent comme autant de chevaux de Troie. Ils squattent les tissus, empruntent et dénaturent la circulation sanguine, se glissent dans nos cellules, perturbent la communication entre les neurones, altèrent notre système hormonal, entraînant parfois une baisse de la fertilité, ainsi que notre patrimoine génétique, et donc celui de nos descendants. D’autres encore ont un lieu de villégiature privilégié, comme le plomb qui s’accumule dans le foie et les reins, dans les os, les dents et les cheveux. Ou l’aluminium, dans le cerveau et les muscles.

Nous sommes tellement pollués que les cimetières bouchonnent. Les morts ne se décomposant plus ou si peu, il y a crise du logement dans les « champs du repos éternel ». A qui la faute ? Les uns incriminent la composition et l’humidité des sols, les autres les cercueils modernes de plus en plus hermétiques. Chacun y va de son explication et nie celle qui semble pourtant la plus évidente à laquelle Angela Silva Bessa, chercheuse en anthropologie médico-légale, est parvenue : « Cela pourrait être lié aux médicaments que la personne a pris de son vivant, comme la chimiothérapie et la radiothérapie utilisées pour traiter le cancer« . Or, la décomposition des corps débute dans le système digestif. Parmi ces substances qui détruisent notre microbiote et par conséquent, les bactéries qui de plus, mutent génériquement, les antibiotiques. Ils seraient donc aussi responsable de la lenteur de la putréfaction. Il faut souligner qu’il s’en consomme dans le monde 15 440 milliards par an, soit 490 000 doses par seconde. En 2021, selon les données de Sante Publique France, 700 prescriptions d’antibiotiques auraient été délivrées pour 1000 habitants ! Je vous laisse faire le compte ! Ajoutons à cela les conservateurs et autres cocktails médicamenteux alimentaires. Et le tour est joué, tu ne redeviendras pas poussière !
Oui je sais… ça fait chier !

Face à ces multiples agressions, notre système immunitaire réagit, dans un premier temps, en éliminant ce qui peut l’être, en stockant par tropisme organique ce qui ne peut pas l’être – nos déchets nucléaires personnels ! Puis comme nos sols pesticidés, il s’épuise, s’asphyxie lentement, et finit passer le relais aux maladies chroniques et dégénératives.

L’industrialisation a chassé de leurs champs, les paysans. Productivité intensive oblige, elle a provoqué l’appauvrissement rapide des sols, érodés par la surproduction, ce qui a impliqué, en retour, leur « enrichissement » forcé par une pléthore de substances chimiques et de conservateurs, sans parler des différentes pollutions exogènes et endogènes ! Pour éliminer les unes et les autres, on a inventé d’innombrables moyens et techniques « d’éradication », les médocs de la terre, parfois contre-productifs pour l’agriculture, mais jamais inoffensifs pour la santé des êtres vivants, du lombric à l’homme..

De même, les causes de l’appauvrissement de notre « terre cellulaire » sont-elles multiples : la dénutrition, une alimentation déséquilibrée ou de mauvaise qualité, un mode de vie inapproprié, le stress, l’ingestion de substances étrangères (drogues, alcool, etc.), une surmédicalisation ou au moindre bobo, la prise aléatoire de médicaments chimiques qui dépriment insidieusement le système immunitaire, puisque que tous ont des effets iatrogènes. On peut ajouter à cela, les facteurs sociaux comme le manque de travail, des ressources économiques insuffisantes, le manque d’illusion à vivre, une infinité de peurs qui sont autant d’éléments de déséquilibres émotionnels qui favorisent n’importe quelle maladie

Si l’homme lutte contre les déséquilibres du sol qu’il a lui-même provoqués à coup de pesticides et d’engrais chimiques, il lutte contre les maladies « traditionnelles » et celles dites de civilisation à coups de médicaments chimiques et de thérapeutiques, à vocation palliative plus que curative, la palme d’or revenant aux quatre cavaliers de l’apocalypse de notre santé : les analgésiques, les antibiotiques, les anti-inflammatoires et les anti-dépresseurs, sans oublier leur botte secrète, les vaccins et dernièrement, les injections géniques pour exterminer le moindre microbe.

Pour maltraiter et demander trop et mal à « notre terre intime », pour lui donner en contrepartie si peu, nos cellules tombent rapidement malades et dégénèrent. En conséquence de quoi aujourd’hui, une bonne partie d’entre nous se « meurt » à 25 ans, même si on nous enterre à 80, en nous gavant jusqu’à notre dernier souffle, avec « pleins de p’tits comprimés pour la route… »

En parodiant Hermès Trismégiste, on pourrait sans le trahir, affirmer que : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est à gauche est comme ce qui est à droite, ce qui est à droite et comme ce qui est à gauche « . Notre organisme étant le reflet au niveau cellulaire de ce que nous sommes socialement, j’ajouterai : ce qui est dehors est comme ce qui est dedans. Le même merdier dehors comme dedans. La maladie cellulaire apparaît toujours silencieusement avant la maladie générale et ses symptômes, physiquement identifiables. La guerre est en nous, bien avant de migrer au-dehors..
Oui je sais… ça fait chier !

L’industrie pharmaceutique, en nouant des alliances stratégiques avec des instituts de recherche ou des start-up dites innovantes inventent et réinventent des maladies, quitte à les traiter avant même qu’elles existent. De la prévention poussée à l’ultime ! Notre époque ne s’encombrant plus de nuances, il est normal de nos jours d’être sous un quelconque traitement, préventif ou non, pour tout et n’importe quoi. Il suffit de bien préparer le terrain en amont. Rentabilité oblige, le bien mal nommé art thérapeutique privilégie aujourd’hui les meta-analyses standardisées, un schéma symptomatologique collectiviste et un traitement uniformisé et paradigmatique pour tous, comme dans le cadre covidien, entre Doliprane et injection génique à ARN messager. Permettre au public de visualiser le danger qui le guette en construisant une image factuelle de la pathologie à venir. Quelques modélisations suffisent pour en écrire plusieurs scénarios, plus ou moins proches de la réalité, mais qui habilement présentés au public alimenteront ses peurs. Tout le monde aux abris ! Et de brandir d’un seul chœur sanitaro-étatique la chimère de l’immunité collective via un ahurissant prosélytisme vaccinal culpabilisant, au nom des personnes fragiles ou encore immunodéprimées. Soulignons que dans un cas comme dans l’autre, la volonté de redonner du pep’s à qui en ont perdu la capacité naturelle du fait de l’âge, d’une maladie dégénérative quelle qu’elle soit, revient à forcer leur organisme à dépenser une énergie qu’ils n’ont plus et finalement à les affaiblir davantage. Le tout à la gloire mercantile d’un ARNm injectable qui ne remplit pas ses objectifs, puisqu’il n’empêche ni la transmission du virus, ni ne confère une immunité pérenne. En revanche, il sème sur sa route un panel impressionnant de pathologies handicapantes et la mort.

La doxa politico-scientifique et sa caste ploutocrate, relayée par les médias, préfère regarder pisser ses anges carriéristes et arrivistes, plutôt que d’aborder cet aspect de notre santé : notre immunité grabataire, catalyseur de la plupart de nos maladies est une action à dividende. Comme bien d’autres.
Oui je sais,.. ça fait chier !

Jamais je n’ai entendu de la bouche de tous ces consultants santé, urgentistes de l’information, toutes spécialités confondues, du médecin au néphrologue, du sexologue au psychiatre, parfois avec une casquette d’homme politique ou de journaliste aux ordres, ni vu écrit dans les médias, qu’elles soient scientifiques ou publiques, cette question : comment expliquer une telle variabilité symptomatique quasi individualisée en réponse à une infection par le SARS-CoV-2 ? La réponse contraindrait nos Dr. Knock et autres Purgons de comptoir, ainsi que les godillots du pouvoir, à s’interroger sur les causes profondes de la qualité désastreuse de notre système immunitaire, qui transforme les comorbidités en bouillon de onze heures pour les infectés par la covid. Las ! Cette réponse exige une telle honnêteté et une telle franchise qu’elle silencie d’emblée la moindre tentative de vérité. Comme l’a dit joliment Michel Serres : « Aujourd’hui, on prend un parapluie parce que la télé a dit qu’il allait pleuvoir. Autrefois on aurait regardé le ciel. »

Mais soyons juste ! Du côte du patient, ce n’est pas mieux ! Si je dois me remettre en question en tant que patient pour ne pas être un constipé chronique, ne pas avoir de l’arthrose, pour ne pas tomber en dépression, cela signifie que je prenne soin de moi et que je fasse gaffe à ce que je fais ou pas. Waouh ! Je dois faire des efforts tous les jours ! Non… Laissez-moi me saouler, me droguer au Doliprane et aux médocs anti-tout. Laissez-moi me shooter à la coke et faire n’importe quoi, quand je veux, comme je veux ! Si je tombe malade, vous me donnez un médicament de cheval qui me règle fissa le problème. Mais ne me demandez pas d’être sage et de faire du préventif. A ce sujet, il est bon de souligner que la doxa assimile la prévention à la détection précoce de maladies dégénératives, et rarement à empêcher leur apparition. Mais prévenir n’étant pas guérir, cela peut transformer une personne en bonne santé en un patient anxieux. Ainsi les campagnes actuelles, dite hypocritement d’informations, qui inoculent dans l’opinion publique le risque d’AVC infantiles (1000 cas par an) ou ceux déclenchés par le simple fait de nouer ses lacets ou de manger de la mozzarella – et ce n’est pas une blague ! Sans parler de ces multiples morts subites de l’adulte, qui nous dit-on, étaient à l’œuvre bien avant les injections géniques contre la Covid, sans que leur éventuelle causalité relationnelle soit bien évidemment questionnée par la doxa médico-scientifique !

Mais pourquoi protester ? L’injection génique, success story du merchandising sanitaire, a été et va encore à la plupart comme un anneau au doigt. Le Covid ou un autre virus ? La peur de crever ? Vaccine-moi que je sois tranquille ! Que je puisse retourner en terrasse et prendre l’avion. Continuer à vivre pépère, mais injecté.
Oui je sais…. ça fait chier  !

Comme l’a dit le biologiste Jules Tissot, que tout le monde a oublié : « C’est mettre la Nature cul par dessus tête que d’essayer de guérir une maladie naturelle en provoquant une maladie artificielle.. »

© L’Ombre du Regard Ed., Mélanie Talcott – 23/02/2023 .
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Notes
Jules Tissot – biologiste, (1870-1950)
– https://centenaire.circo25.ac-besancon.fr/wp-content/uploads/sites/24/2014/11/1914-1918_jules-tissot.pdf
-Jules Tissot, La Catastrophe des vaccinations obligatoires, Paris, 1948.

*Dr. Eric Ancelet  – (Docteur Vétérinaire, Psychothérapeute, Auteur et Conférencier)
Pour en finir (avec) Pasteur (1999, ed.Marco Pietteur). En 2020, Eric Ancelet a publié une édition revue et corrigée de son premier ouvrage, intitulé En finir avec Pasteur… Plus d’un siècle de mystification scientifique.
Dans un premier temps, l’auteur revient sur les travaux de Pasteur en démontrant les failles et erreurs de ses recherches. Ensuite, il étudie les effets réels des différents vaccins, les dangers encourus, l’élimination progressive de nos systèmes naturels de défense. Enfin, il aborde les aspects éthiques, politiques, économiques, sociaux et biologiques de la vaccination à outrance.
 Au moment de sa mort, une légende bien tenace raconte que Pasteur aurait dit : « Béchamp avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout .«  Et si donc Pasteur s’était vraiment trompé ? En effet, si les microbes ou virus sont bien impliqués dans les maladies infectieuses, l’important est de savoir de quelle manière, s’ils en sont la cause ou l’effet, des maîtres d’œuvre ou de simples exécutants. Ancelet pose les questions qui dérangent, considère l’homme dans son entièreté, corps et âme. Il en tient pour une médecine holistique, respectueuse et non traumatisante, juste à l’opposé de l’allopathique, matérialiste, dogmatique et autoritaire.

Etty Hillesum a vécu dans le camp de transit de Westerbork en 1942 et a été déportée en 1943 à Auschwitz, où elle mourut. EttY Hillesum a regardé la réalité et son horreur en face, sans s’y perdre, et a vécu sa liberté d’être jusque dans la mort.

Léon Bloy citation : Le Mendiant ingrat – 1892-1895.

Les dessins sont de El Roto, pour qui j’ai une tendresse particulière.

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