La nouvelle d’Eugène Mouton écrite en 1883, La Fin du monde, où surproduction, surconsommation, surindustrialisation, développement urbain sans frein, exploitation des énergies fossiles et déforestation, réchuaffement climatique prédisait déjà ce que à quoi noius sommes confrontés aujourd’hui.
De toutes les questions qui intéressent l’homme, il n’en est pas de plus digne de ses recherches que celle des destinées de la planète qu’il habite. La géologie et l’histoire nous ont appris bien des choses sur le passé de la Terre : nous savons au juste, à quelques millions de siècles près, l’âge de notre globe ; nous savons dans quel ordre les développements de la vie se sont progressivement manifestés et propagés à sa surface ; nous savons à quelle époque l’homme est venu enfin s’asseoir à ce banquet de la vie préparé pour lui, et dont il avait fallu plusieurs milliers d’années pour mettre le couvert. Nous savons tout cela, ou du moins nous croyons le savoir, ce qui revient exactement au même : mais si nous sommes fixés sur le passé, nous ne le sommes pas sur l’avenir. L’humanité n’en sait guère plus sur la durée probable de son existence, que chacun de nous n’en sait sur le nombre d’années qu’il lui reste à vivre :
La table est mise,
La chère exquise,
Que l’on se grise !
Trinquons, mes amis !
Fort bien : mais en sommes-nous au potage, ou au dessert ? Qui nous dit, hélas ! qu’on ne va pas servir le café tout à l’heure ? Nous allons, nous allons, insouciants de l’avenir du monde, sans jamais nous demander si par hasard cette barque frêle qui nous porte à travers l’océan de l’infini ne risque pas de chavirer tout à coup, ou si sa vieille coque, usée par le temps et détraquée par les agitations du voyage, n’a pas quelque voie d’eau par où la mort, goutte à goutte, s’infiltre dans cette carcasse, qui est la carcasse même de l’humanité, entendez-vous !
Le monde, c’est-à-dire pour nous le globe terrestre, n’a pas toujours existé. Il a commencé, donc il finira. Quand, voilà la question. Et tout d’abord demandons-nous si le monde peut finir par un accident, par une perturbation des lois actuelles. Nous ne saurions l’admettre. Une telle hypothèse, en effet, serait en contradiction absolue avec l’opinion que nous entendons soutenir dans ce travail. Il est dès-lors bien clair que nous ne pouvons l’adopter.Toute discussion serait en effet impossible si l’on admettait l’opinion qu’on s’est proposé de combattre. Ainsi voilà un premier point parfaitement établi : la Terre ne sera pas détruite par accident ; elle finira par suite de l’action même des lois de sa vie actuelle: elle mourra, comme on dit, de sa belle mort.
Mais mourra-t-elle de vieillesse ? Mourra-t-elle de maladie ? Je n’hésite pas à répondre : Non, elle ne mourra pas de vieillesse ; oui, elle mourra de maladie. Par suite d’excès.
J’ai dit que la Terre finira par suite de l’action même des lois de sa vie actuelle. Il s’agit maintenant de rechercher quel est, de tous ces agents fonctionnant pour l’entretien de la vie du globe terraqué, celui qui est appelé à la détruire un jour. Je le dis sans hésiter : cet agent, c’est celui-là même auquel la Terre a dû primitivement son existence : c’est la chaleur. La chaleur boira la mer ; la chaleur mangera la Terre : et voici comment cela arrivera.
Un jour, regardant fonctionner des locomotives, l’illustre Stephenson demandait à un grand chimiste anglais quelle était la force qui faisait mouvoir ces machines. Le chimiste répondit : « C’est le soleil. »
Et en effet toute la chaleur que nous mettons en liberté lorsque nous brûlons des combustibles végétaux, bois ou charbon, a été emmagasinée là par le soleil : un morceau de bois, un morceau de charbon, n’est donc, au pied de la lettre, autre chose qu’une conserve de rayons solaires. Plus la vie végétale se développe et plus il y accumulation de ces conserves. Si on en brûle beaucoup et qu’on en crée beaucoup, c’est-à-dire si la culture et l’industrie se développent, l’emmagasinement, d’une part, la mise en liberté, de l’autre, des rayons du soleil absorbés par la Terre, iront sans cesse en augmentant, et la Terre devra s’échauffer d’une manière continue. Que sera-ce si la population animale, si l’espèce humaine à son tour, suivent le même progrès?
Que sera-ce si des transformations considérables, nées du développement même de la vie animale à la surface du globe, viennent modifier la structure des terrains, déplacer le bassin des mers, et rassembler l’humanité sur des continents à la fois plus fertiles et plus perméables à la chaleur solaire ?
Or c’est précisément ce qui va arriver.
Lorsqu’on compare le monde à ce qu’il était autrefois, on est tout de suite frappé d’un fait qui saute au yeux : ce fait, c’est le développement de la vie organique sur le globe. Depuis les sommets les plus élevés des montagnes jusqu’aux gouffres les plus profonds de la mer, des millions de milliards d’animalcules, d’animaux, de cryptogames ou de plantes supérieures, travaillent jour et nuit, depuis des siècles, comme ont travaillé ces foraminifères qui ont bâti la moitié de nos continents.
Ce travail allait assez vite déjà avant l’époque où l’homme apparut sur la Terre ; mais depuis l’apparition de l’homme il s’est développé avec une rapidité qui va tous les jours s’accélérant. Tant que l’humanité est restée parquée sur deux ou trois points de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique, on n’y a pas pris garde, parce que, sauf ces quelques foyers de concentration, la vie générale était encore à l’aise pour déverser sur les espaces libres le trop-plein accumulé sur certains points de la terre civilisée : c’est ainsi que la colonisation a peuplé de proche en proche des contrées jusqu’alors inhabitée et vierges de toute culture. Alors a commencé la première phase du progrès de la vie par l’action humaine : la phase agricole.
On a marché dans ce sens pendant six siècles environ. Mais on a découvert les grands gisements de houille, et presque en même temps la chimie et la vapeur : la Terre est entrée alors dans la phase industrielle, qui ne fait que commencer puisqu’elle n’a guère plus de soixante ans. Mais où ce mouvement nous mène, et de quel train nous y arriverons, c’est ce qu’il est facile de présumer d’après ce qui se passe déjà sous nos yeux. Il est évident, pour qui sait voir les choses, que depuis un demi-siècle, tout, bêtes et gens, tend à se multiplier, à foisonner, à pulluler dans une proportion vraiment inquiétante. On mange davantage, on boit davantage, on élève des vers à soie, on nourrit des volailles et on engraisse des bœufs.
En même temps on plante de tous les côtés ; on défriche, on invente des assolements fécondants et des cultures intensives : on compose des engrais artificiels qui doublent le rendement des terres ; on ne se contente pas de ce que produit la terre, et on sème à pleines mains, dans nos rivières, des saumons à cinq francs la dalle, et dans nos golfes, des huîtres à vingt-quatre sous la douzaine. Pendant ce temps, on fait fermenter d’énormes quantités de vin, de bières, de cidre ; on distille de véritables fleuves d’eau-de-vie, et puis on brûle des millions de tonnes de houille, sans compter qu’on perfectionne incessamment les appareils de chauffage, qu’on calfeutre de plus en plus les maisons, et qu’enfin on fabrique tous les jours à meilleur marché les étoffes de laine et de coton dont l’homme se sert pour se tenir au chaud.
À ce tableau déjà suffisamment sombre il convient d’ajouter les développements insensés de l’instruction publique, qu’on peut considérer comme une source de lumière et de chaleur, car si elle n’en dégage par elle-même, elle en multiplie la production en donnant à l’homme les moyens de perfectionner et d’étendre son action sur la nature.
Voilà où nous en sommes ; voilà où nous a conduits un seul demi-siècle d’industrialisme : évidemment il y a dans tout cela des symptômes manifestes d’une exubérance prochaine, et on peut dire qu’avant cent ans d’ici la Terre prendra du ventre. Alors commencera la redoutable période où l’excès de la production amènera l’excès de la consommation, l’excès de la consommation l’excès de chaleur, et l’excès de chaleur la combustion spontanée de la terre et de tous ses habitants.
Il n’est pas difficile de prévoir la série des phénomènes qui conduiront le globe, de degrés en degrés, à cette catastrophe finale. Quelque navrant que puisse être le tableau de ces phénomènes, je n’hésiterai pas à le tracer, parce que la prévision de ces faits, en éclairant les générations futures sur le danger des excès de la civilisation, leur servira peut-être à modérer l’abus de la vie et à reculer de quelques milliers d’années, ou tout au moins de quelques mois, la fatale échéance.
Voici donc ce qui va se passer.
Pendant une dizaine de siècles, tout ira de mieux en mieux. L’industrie surtout marchera à pas de géant. On commencera d’abord par épuiser tous les gisements de houille ; puis toutes les sources de pétrole ; puis on abattra toutes les forêts ; puis on brûlera directement l’oxygène de l’air et l’hydrogène de l’eau. A ce moment-là il y aura sur la surface du globe environ un milliard de machines à vapeur de mille chevaux en moyenne, soit mille milliard de chevaux-vapeur fonctionnant nuit et jour.
Tout travail physique est fait par des machines ou par des animaux : l’homme ne le connaît plus que sous la forme d’une gymnastique savante, pratiquée uniquement comme hygiène. Mais tandis que ses machines lui vomissent incessamment des torrents de produits manufacturés, de ses usines agricoles sort à flots pressés une foule de plus en plus compacte de moutons, de poulets, de bœufs, de dindons, de porcs, de canards, de veaux et d’oies, tout cela crevant de graisse, bêlant, gloussant, mugissant, glougloutant, grognant, nasillant, beuglant, sifflant, et demandant à grands cris des consommateurs!
Or, sous l’influence d’une alimentation de plus en plus abondante, de plus en plus succulente, la fécondité des races humaines et des races animales vajour en jour en s’accroissant de . Les maisons s’élèvent étage par étage ; on supprime d’abord les jardins, puis les cours. Les villes, puis les villages, commencent à projeter peu à peu des lignes de faubourgs dans toutes les directions ; bientôt des lignes transversales réunissent ces rayons.
Le mouvement progresse ; les villes voisines viennent à se toucher. Paris annexe Saint-Germain, Versailles, puis Beauvais, puis Châlons, puis Orléans, puis Tours ; Marseille annexe Toulon, Draguignan, Nice, Carpentras, Nîmes, Montpellier ; Bordeaux, Lyon et Lille se partagent le reste, et Paris finit par annexer Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux. Et de même dans toute l’Europe, de même dans les quatre autres parties du monde.
Mais en même temps s’accroît la population animale. Toutes les espèces inutiles ont disparu : il ne reste plus que des bœufs, des moutons, des chevaux et de la volaille. Or, pour nourrir tout cela il faut des espaces libres à cultiver, et la place commence à manquer.
On réserve alors quelques terrains pour la culture, on y entasse des engrais, et là, couchées au milieu d’herbages de six pieds de hauteur, on voit se rouler des race inouïes de moutons et de bœufs sans cornes, sans poil, sans queue, sans pattes, sans os, et réduits par l’art des éleveurs à n’être plus qu’un monstrueux beefsteak alimenté par quatre estomacs insatiables !
Pendant ce temps, dans l’hémisphère austral, une révolution formidable va s’accomplir. Que dis-je? A peine cinquante mille ans se sont écoulés, et la voilà faite. Les polypiers ont réuni ensemble tous les continents et toutes les îles de l’Océan Pacifique et des mers du Sud : l’Amérique, l’Europe, l’Afrique, ont disparu sous les eaux de l’océan ; il n’en reste plus que quelques îles formées des derniers sommets des Alpes, des Pyrénées, des buttes Montmartre, des Carpathes, de l’Atlas, des Cordillères ; l’humanité, reculant peu à peu devant la mer, s’est répandue sur les plaines incommensurables que l’océan a abandonnées. Elle y a apporté sa civilisation foudroyante ; déjà, comme sur les anciens continents, l’espace commence à lui manquer.
La voilà dans ses derniers retranchements : c’est là qu’elle va lutter contre l’envahissement de la vie animale.
C’est là qu’elle va périr ! Elle est sur un terrain calcaire ; elle fait passer incessamment à l’état de chaux une masse énorme de matières animalisées ; cette masse, exposée aux rayons d’un soleil torride, emmagasine incessamment de nouvelles unités de chaleur, pendant que le fonctionnement des machines, la combustion des foyers et le développement de la chaleur animale, élèvent incessamment la température ambiante. Et pendant ce temps la production animale continue à s’accroître ; et il arrive un moment où l’équilibre étant rompu, il devient manifeste que la production va déborder la consommation.
Alors commence à se former, sur l’écorce du globe, d’abord presque une pellicule, puis une couche appréciable de détritus irréductibles : la Terre est saturée de vie. La fermentation commence. Le thermomètre monte, la baromètre descend, l’hygromètre marche vers zéro. Les fleurs se fanent, les feuilles jaunissent, les parchemins se recroquevillent : tout sèche et devient cassant. Les animaux diminuent par l’effet de la chaleur et de l’évaporation. L’homme à son tour maigrit et se dessèche ; tous les tempéraments se fondent en un seul, le bilieux ; et le dernier des lymphatiques offre avec larmes sa fille et cent millions de dot au dernier des scrofuleux, qui n’a pas un sou de fortune, et qui refuse par orgueil !
La chaleur augmente et les sources tarissent. Les porteurs d’eau s’élèvent par degrés au rang de capitalistes, puis de millionnaires, si bien que la charge de Grand Porteur d’Eau du prince finit par devenir une des premières dignités de l’État. Toutes les bassesses, toutes les infamies qu’on voit faire aujourd’hui pour une pièce d’or, on les fait pour un verre d’eau, et l’Amour lui-même, abandonnant son carquois et ses flèches, les remplace par une carafe frappée.
Dans cette atmosphère torride, un morceau de glace se paye par vingt fois son poids de diamants ! L’empereur d’Australie, dans un accès d’aliénation mentale, se fait faire un tutti frutti qui lui coûte une année de sa liste civile! ! ! Un savant fait une fortune colossal en obtenant un hectolitre d’eau fraîche à 45 degrés ! ! ! ! Les ruisseaux se dessèchent ; les écrevisses, se bousculant tumultueusement pour courir après ces filets d’eau tiède qui les abandonnent, changent, chemin faisant, de couleur, et tournent à l’écarlate. Les poissons, le cœur affadi et la vessie natatoire distendue, se laissent aller vers les fleuves, le ventre en l’air et la nageoire inerte.
Et l’espèce humaine commence à s’affoler visiblement. Des passions étranges, des colères inouïes, des amours foudroyantes, des plaisirs insensés, font de la vie une série de détonations furieuses, ou plutôt une explosion continue, qui commence à la naissance et qui ne finit qu’à la mort. Dans ce monde torréfié par une combustion implacable, tout est roussi, craquelé, grillé, rôti, et après l’eau, qui s’évapore, on sent diminuer l’air, qui se raréfie. Effroyable calamité ! les rivières à leur tour et les fleuves ont disparu : les mers commencent à tiédir, puis à s’échauffer : les voilà qui déjà mijotent comme sur un feux doux.
D’abord les petits poissons, asphyxiés, montrent leur ventre à la surface ; viennent ensuite les algues, que la chaleur a détachées du fond ; enfin s’élèvent, cuits au bleu et rendant leur graisse par larges taches, les Requins, les Baleines, et la Pieuvre énorme, et le Kraken cru fabuleux, et le Serpent de mer trop contesté ; et de ces graisses, de ces herbes et de ces poissons cuits ensemble, l’océan qui fume fait une incommensurable bouillabaisse. Une écœurante odeur de cuisine se répand sur toute la terre habitée ; elle y règne un siècle à peine : l’océan s’évapore et ne laisse plus de son existence d’autre trace que des arêtes de poissons éparses sur des plaines désertes…..
La fin commence
Sous la triple influence de la chaleur, de l’asphyxie et de la dessiccation, l’espèce humaine s’anéantit peu à peu : l’homme s’effrite, s’écaille, et au moindre choc tombe par morceaux. Il ne lui reste plus, pour remplacer les légumes, que quelques plantes métalliques qu’il parvient à faire pousser à force de les arroser de vitriol ! Pour étancher la soif qui le dévore, pour ranimer son système nerveux calciné, pour liquéfier son albumine qui se coagule, il n’a plus d’autres liquides que l’acide sulfurique ou l’eau forte.
Vains efforts.
À chaque souffle de vent qui vient agiter cette atmosphère anhydre, des milliers de créatures humaines sont desséchées instantanément ; et le cavalier sur son cheval, l’avocat à la barre, le juge sur son siège, l’acrobate sur sa corde, l’ouvrière à sa fenêtre, le roi sur son trône, s’arrêtent momifiés !
Et alors vient le dernier jour.
Ils ne sont plus que trente-sept, errants comme des spectres d’amadou au milieu d’une population effroyable de momies qui les regardent avec des yeux semblables à des raisins de Corinthe.
Et ils se prennent les mains, et ils commencent une ronde furieuse, et à chaque tour un des danseurs trébuche et tombe mort avec un bruit sec. Et le trente-sixième tour fini, le survivant demeure seul en face de ce monceau misérable où sont rassemblés les derniers débris de la race humaine. l jette un dernier regard sur la Terre ; il lui dit adieu au nom de nous tous, et de ses pauvres yeux brûlés tombe une larme, la dernière larme de l’humanité. Il la recueille dans sa main, il la boit, et il meurt en regardant le ciel.
Pouff ! ! ! !
Une petite flamme bleuâtre s’élève en tremblotant ; puis deux, puis trois, puis mille. Le globe entier s’embrase, brûle un instant, s’éteint.
Tout est fini : la Terre est morte
Morne et glacée, elle roule tristement dans les déserts silencieux de l’infini; et de tant de beauté, de tant de gloire, de tant de joies, de tant de larmes, de tant d’amours, il ne reste plus qu’une petite pierre calcinée, errant misérable à travers les sphères lumineuses des mondes nouveaux.
Adieu, Terre ! Adieu, souvenirs touchants de nos histoires, de notre génie, de nos douleurs et de nos amours ! Adieu, Nature, toi dont la majesté douce et sereine nous consolait si bien de nos souffrances ! Adieu, bois frais et sombres, où pendant les belles nuits d’été, à la lumière argentée de la lune, on entendait chanter le rossignol ! Adieu, créatures terribles et charmantes qui meniez le monde avec une larme ou un sourire, et que nous appelions de noms si doux ! Ah ! puisqu’il ne reste plus rien de vous, tout est bien fini: LA TERRE EST MORTE.
Extrait de Nouvelles et fantaisies humoristiques, Paris, Librairie générale, 1872.
Eugène MOUTON, magistrat et écrivain français né à Marseille en 1823, décédé à Paris en 1902.
Oeuvres principales : Les lois pénales en France (1868), Nouvelles et fantaisies humoristisques (1873 et 1876), Voyages et aventures du Marius Cougourdan,… (1879), Histoire de l’invalide à la tête de bois (1887).