Oui, nous sommes des procureurs (I)

En hommage à toutes celles et ceux décédés avec le Covid ou du Covid,
ou partis dans la solitude et la tristesse et à nous tous, les procureurs silencieux.

Votre grand-mère est décédée… Quatre mots pour clore une vie. Une voix sans visage. Le souffle coupé. Estomac noué. Une boule grosse comme un poing. Mes yeux secs. Hôpital. Levée du corps. Une forme dans une housse en plastique noir. La même que dans les films américains pour les soldats morts. Pas de plaque matricule pour mettre une identité sur ce corps nu anonyme, étiqueté Covid. Juste un code barre. Un linceul poubelle, passé au scanner pour les archives sanitaires. Ses effets ont été brûlés. Hébétée, sans voix, sans larmes. Un cercueil. Une main sur mon épaule. Vous voulez prendre une photo ? La photo de quoi, mon dieu. La photo de qui ? C’est Lucie, ma grand-mère qui est là-dedans. Pas un morceau de viande ! Pourquoi ne m’avez vous pas appelé ? Pourquoi ne m’avez-vous pas laissé la voir ? Une dernière fois. Seulement au dernier moment, m’avait-dit le médecin. Au dernier moment de qui ? Le vôtre ou le sien ? Ce sont les ordres. Et puis vous n’avez pas encore dix-huit ans. Ah oui, c’est vrai. Seulement dans trois semaines. Mais je suis sa seule famille. Mes parents ont été tués dans un accident de voiture. Un chauffard. J’avais sept ans. Son mari, mon grand-père ? Je ne l’ai pas connu. Mort lui aussi. Avant ma naissance. Lucie, ma grand-mère et ma mère. Tout en un. Mon amie, ma complice, ma confidente. Comment avez-pu la laisser crever toute seule ? Vous la connaissiez pourtant. Une belle personne. Elle a travaillé toute sa vie ici. Comme médecin généraliste. Comment avez-vous pu laisser faire cela ? Elle avait raccroché son stétho depuis quatre ans. La Covid est revenu le chercher. En bénévole. Je ne voulais pas. Pourquoi ne m’a-t-elle pas écouté. « J‘ai une santé de percheron, Nina. Jamais un médicament. Pas même un rhume. Aucune maladie due à la vieillesse. Juste ma vieille sciatique. Tu le sais, je te l’ai enseigné quand tu étais malade, comme je le fais avec mes patients. Il n’y a pas de thérapeutique plus efficace que l’amour de soi et la volonté d’être. D’aller de l’avant, de s’en sortir quoiqu’il vous arrive. » Qu’a-t-elle pensé ? Qu’a-t-elle senti ? A-t-elle eu peur ? A-t-elle souffert ? Je ne sais pas. Je n’en saurai jamais rien.Le personnel soignant débordé, énervé, fatigué. La peur déshumanise. Une rebelle, ma Lucie. Je suis sûre qu’elle aurait sauté ces règles. Par foi. Par conviction. «  A quoi bon vivre si l’on est déloyal à soi-même ? ». Son leitmotiv. Son serment d’Hippocrate. Ecrit en lettres d’or sur le mur, en face de son bureau. Partie, sans un regard de tendresse pour l’accompagner, sans un dernier câlin. M’a-t-elle appelée ? Ma Lucie, incinérée. Une vie dans un tas de cendres. Je vais la retrouver chez nous. Vite. Sans me retourner.

Le silence gorgé de sa présence. Chaque objet, chaque meuble, chaque vêtement, chaque livre. Tout la raconte encore. Le soleil dans sa tanière. Sur son bureau, une tasse vide. Le cendrier plein. Elle fumait en écrivant. Jamais avant, jamais après. Elle lisait en buvant un verre de Bourgogne, sa terre. Une connivence entre Lucie et moi. Des mots, des phrases, des textes qu’elle laissait bien à évidence à mon attention. Son increvable stylo Lamy posé dessus signait l’invite qu’elle m’autorisait à les lire. Comme ce matin.
Je me sers un verre de Bourgogne, m’assois dans son vieux fauteuil club, son châle sur mes épaules et je lis, les yeux brouillés de larmes.

 

Oui, nous sommes des procureurs

« Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s’en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »
Le meilleur des mondes, Huxley

Je pense à toi, ma petite-fille chérie, ma Nina, le soleil de ma vie, à chaque fois que je noircis quelques pages de mes réflexions. Quand je ne serai plus, elles témoigneront de ce que je fus et que l’on garde souvent par devers soi lorsque l’on est vivant. J’aime terriblement la vie, ce que je suis, ce que je fais et ce que je continue à faire en ce moment, au temps de la Covid. Chaque jour, je constate le désespoir des malades et l’exaspération de leurs proches et du personnel soignant, leur impuissance aussi. Notre impuissance à tous, comme si nous étions en face d’un château de cartes qui s’écroule au ralenti.

Je suis consciente que la mort, en tout cas son ombre, est ma compagne au quotidien et me presse. J’y songe. Souvent. Avec curiosité plutôt que crainte. Et soulagement aussi. Tu sais que je ne suis pas aigrie. Je ne l’ai jamais été, alors que j’ai eu dans ma vie personnelle plus d’une occasion de l’être. Mais ma foutue lucidité, ne m’encourage pas à l’optimisme quant à l’avenir de l’humain. La colère qui me hante, nourrit ma profonde mélancolie au quotidien. Compagne de la solitude au milieu des hommes, elle m’a rendue, comment te dire ? acérée, puissante pour toi, pour les autres et pour moi-même. Mais je te dois un aveu. Depuis quelques jours, je suis fatiguée. Anormalement fatiguée. Ne sois pas triste. Sache que je préfère mourir plutôt que de vivre dans ce monde apostat, déloyal et mensonger.

Voltaire disait que « « La politique est le moyen pour des hommes sans principes, de diriger des hommes sans mémoire« . Hélas, la réalité actuelle lui donne raison. Et c’est avec une colère douloureuse et fierté que je revendique d’être l’une des quelques dizaines de millions de procureurs. Oui, nous sommes et avons le droit d’être des procureurs de l’Etat. Quand la Loi n’est pas respectable, doit-on la respecter ?

Les dernières nouvelles du front – pour reprendre la métaphore guerrière qui chaperonne cette crise -, sont pathétiques d’illogisme. Nous voici suspendus aux lèvres du Prince dans l’attente de sa décision. Confine, confine pas ? Et tous soudain de redonner du crédit à cet homme, qui n’en a plus aucun, pour cause de résistance face aux pygmalions scientifiques qui lui servent de pythies. Macron outragé, Macron insulté, Macron vilipendé, Macron libéré ! Je l’imagine, caressant machinalement la tête de son chien Nemo, savourant cette victoire gagnée par une retraite auguste et méditative. Sauver des vies ? Souffler le chaud et le froid ? Parier sur l’espoir ? Le nôtre, bienheureux de cette bouffée d’oxygène sous la chape de plomb que depuis bientôt un an, il coule sur nos têtes soumises sans rencontrer de rébellion ? Ou le sien qui rêve de garder le cap pour 2022 ? Songe-t-il à Clémenceau, ce Père de la victoire dont il se réclame ?

L’homme ne m’est pas sympathique. Trop tout. Trop n’importe quoi. Il n’empêche que sa maîtrise du pas de deux, le stop and go, dont il ne cesse de nous enseigner les subtiles arcanes, suscite en moi un étonnement époustouflant. Une colère sourde aussi. Et du mépris. Virus, pas virus. Contagieux, pas contagieux. Masque, pas de masque. Test, pas de test. Vaccins, pas de vaccins. Ouvrir, fermer les frontières. Et actuellement, le dernier à l’affiche : confine-confine pas ?

Quarantaine ou cordon sanitaire, confinement ou isolement… quel que soit le nom que l’on donne à cette incarcération hygiénique, cloîtrer les gens comme on enfermait autrefois les lépreux, les pestiférés ou les cholériques dans les lazarets, est-ce la solution ? Enfermer des personnes asymptomatiques, sans savoir si elles sont contagieuses ou non, avec des personnes saines qui risquent donc de se contaminer, me semble contre-productif. Certes, cela ralentit un temps la propagation du virus, l’affaiblit peut-être, mais ne met pas un terme à son existence, intimement liée à celle de l’humain. Une fois arrivé au terme de sa mise aux arrêts domestiques, il fera ses valises et reprendra son errance. Confiner donne peut-être aux autorités politico-médicales l’impression de faire quelque chose d’utile, une espèce de réponse à leur errance stratégique. En attendant, on est dans la merde jusqu’au cou. Sociale, économique, psychologique et spirituelle. Détresses tout azimut, tout âge confondu et prochain tsunami sociétal. Je m’en inquiète et ne suis certainement pas la seule.
Oui je sais, ça fait chier…

La Covid 19 va fêter son anniversaire. Il y a bientôt un an, tel un migrant faisant honneur à son statut de nomade, ce virus apatride s’est présenté sans passeport, selon le truisme douanier de Macron, à nos portes. Venu de Chine et profitant d’un passeur anonyme, il a établi ses pénates surtout dans l’hémisphère nord, plus particulièrement en Europe et aux États-Unis. Il a aussitôt retroussé ses protéines Spike et a fait son job pour rester en vie. Nous coloniser, nous contaminer. S’adapter. S’intégrer. On ne peut que saluer, quelque peu résignés cependant, le succès de son entreprise puisque désormais, nous serine-t-on à l’envi, « on va devoir apprendre à vivre avec lui. » Cette injonction doit franchement faire marrer tous les virus qui sont à l’oeuvre depuis des millénaires dans notre environnement et dans nos organismes. Ainsi, entre autres, le virus de l’hépatite B1 ou de la grippe. Il y a plus de virus sur terre que de poils sur mon âne, se serait volontiers exclamé Nasr Eddin Hodja, le philosophe turque dont je te lisais les histoires soufies quand tu était petite.

Un an…. Oui, on aimerait qu’il nous lâche les cellules, qu’il arrête de jouer au lego avec ses protéines de surface, qu’il cesse de poursuivre sa vie de virus d’un continent à l’autre et de mettre en branle des variants, mutants métissés des rapprochements familiaux viraux et peut-être vaccinaux, plutôt que du croisement des corps et des cultures. Mais il faut le reconnaître, on ne peut qu’admirer sa finesse diplomatique et son habileté à s’adapter au terrain, tant il parait doué d’un mimétisme quasi humain.

Un an donc qu’il a relooké l’homéostasie de notre démocratie, révélant non seulement ses vertiges et ses blessures, ses mensonges et son cynisme, ses élites et ses mafias, mais aussi notre manque de loyauté collectif et notre lâcheté individuelle. De ventres mous allaités au consumérisme et à l’assistanat, nous sommes devenus ses esclaves consentants. Le silence des pantoufles, évoqué par Max Frisch.

Un an aussi que notre fantasque chef de guerre de pacotille essaie de soumettre manu militari ce conquérant invisible à ses désirs sanitaires. Bataille prométhéenne et prétentieuse que l’humain ne gagnera jamais sur le vivant, bien que son arrogance hégémonique le persuade du contraire. Jeu du chat et de la souris où le chat est rarement vainqueur. Comment déloger ce hacker qui squatte les organismes humains ? Comment endiguer sa circulation dévastatrice, à qui l’on à rien à opposer, d’autant plus que l’on ignore tout ou presque de son identité ? Qu’il s’agisse d’une guerre où la mort fauche dans le sang des millions d’êtres humains ou d’un combat silencieux contre un microbe, la stratégie militaire – je garde en mémoire la formule frondeuse et infatuée du « nous sommes en guerre » – suit toujours les mêmes règles. Celle mise au point par le paradigme politico-scientifico-médical n’y échappe pas. A charge d’abord du politique d’arrêter ces passeurs en inoculant la peur au peuple, tout en le rassurant. Observer ses réactions et celles du virus. Faire l’inventaire ensuite des moyens dont on dispose. Parallèlement à charge de la science, d’évaluer l’ennemi et développer des armes biochimiques. Hier des bombes, aujourd’hui des vaccins.

« Gouverner, c’est faire croire », opinait Machiavel. La réalité covidienne a changé la donne. Aujourd’hui, gouverner, c’est faire peur. Une peur virale. La peur comme outil de contrôle et de soumission. Une tactique vieille comme le monde. Depuis Attila, le Fléau de Dieu jusqu’à tout récemment, ils sont nombreux en à avoir expérimenté l’efficacité. En outre, elle ne demande aucun investissement et s’exécute à bas bruit. Le politique en profite pour rebattre les lois, faire table rase des acquis et détruire toutes les structures de la société afin de la remodeler selon sa vision et ses aspirations. Notre banquier présidentiel est passé maître dans cet art de la dissimulation. La science, elle, saisit l’opportunité de ce virus pour développer les technologies dite innovantes. Et le capitalisme en profite pour jouer au bingo avec le pognon de dingue qu’engendrent la spéculation, l’optimisation fiscale, le libre marché, les bourses mondiales, les dessous de table et autres magouilles du libéralisme économique, évidemment au bénéfice des multinationales et autres actionnaires étatiques ou privés.

Un an donc que notre gouvernement entretient la peur comme sa danseuse. Son maître de ballet, qui est aussi celui des horloges, est son protecteur omnipotent. Ses entremetteurs, Castex, Véran et Salomon, sinistres Dupont & Dupont éjectables comme leurs prédécesseurs, avec leur allure rigoriste de curés défroqués, la pensionnent. Ses tôliers, les médias mainstream, toujours racoleuses d’audience, assurent son tapinage quotidien. Les multiples conseils scientifiques, le sibyllin conseil de défense et autres comités de sachants en font, à plateaux de télé rabattus, leur égérie apocalyptique.

Via les discours officiels, toujours paternalistes, démagogiques, arrogants, infantilisants et théâtraux, la peur a pénétré dans nos cellules sans même que l’on s’en aperçoive. N’aie crainte, papa te protège. Qu’elle s’impose par une violence verbale exacerbée, telle celle d’Hitler, ou s’énonce sans qu’il y ait un mot plus haut que l’autre, psalmodiée par une physionomie angélique – la diction, la gestuelle et l’expression du visage de l’orateur étant à la peur ce que sont les protéines de surface au Covid 19 – elle accomplit toujours ses basses œuvres. Un sans faute. Restrictions et lois liberticides qui rétrocèdent la démocratie au rang de dictature sanitaire, prémisse peut-être d’une autre moins soft et en gestation, la numérique mondialisée. De l’impuissance indignée à la soumission résignée… Roule ma poule ! De baisés à notre insu mais de notre plein gré, nous sommes devenus des collaborateurs lobotomisés, atteints de tétanisation apathique. Capotés et masqués. Les gestes barrière, comme le nouveau credo bunkerisé de notre salut.

Entre la panique et la terreur, la litanie eschatologique des morts, les images obsessives des corps échoués en réa et des seringues qui s’enfoncent dans les bras, la peur de mourir n’importe quand et n’importe où du Covid, a vite trouvé ses marques dans les esprits. Aujourd’hui, le « j’ai peur donc je suis » s’est substitué au fameux « je pense donc je suis ». « Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez.», disait Hannah Arendt. Oui et non… La peur ayant également pour vertu vicelarde de sortir les poubelles de l’entre-soi, elle déclenche aussi l’envol des corbeaux. La délation, ce vieux sport national frenchie, retrouve ses annonceurs publics. On dénonce anonymement celles et ceux, peu nombreux il est vrai, qui ont compris que vivre n’est pas d’être pasteurisé jusqu’au trognon, ni d’être vacciné jusqu’aux oreilles, à demi-embaumé sur pied. Vivre, c’est oser prendre le risque justement de vivre. Libre.
Oui je sais, ça fait chier…

Comment en est-on arrivé là ? Question péremptoire que politiques, médias mainstream et nous-mêmes évitons de poser. Y répondre, c’est aborder des sujets qui fâchent. On préfère accuser l’héritage des décennies de gouvernance passée et présente. La main sur le cœur, tout un chacun, y compris nous, masse anonyme de citoyens, jure que l’on n’y est pour rien. De fait, personne n’est jamais innocent. Manipulable, collaborateur, inconstant et déloyal, une vraie girouette opportuniste, nous, le peuple, sommes pourtant les premiers responsables de nos malheurs. Après les banquiers, les multinationales, les politiques que nous élisons et ré-élisons et ces puissants anonymes qui depuis les coulisses, dirigent tout ce petit monde.

D’accord, on a des présidents foutre, des gouvernements foutre et des médias foutre. Mais nous, le peuple, on adore non ? Guide-moi, ô mon maître ! On ne sait pas vivre sans contrainte. On s’arrête au feu rouge et démarre au feu vert. On vote, à droite, à gauche, au centre et aux extrêmes, toujours en marche, mais on ne change rien ni de nous-mêmes, ni pour nous-mêmes. On aspire par-dessus tout à être assistés, pris en charge, cocoonés par les institutions. On a la trouille de vivre. De s’affirmer. De refuser. De se rassembler. De lutter. Comme le disait Vladimir Boukovski, un écrivain soviétique dissident, qu’on taxerait aujourd’hui de complotiste 2 : « la démocratie ce n’est pas la maison douillette, la belle voiture ou l’indemnité de chômage, mais avant tout le droit de lutter et la volonté de lutter. » Sporadiquement comme si l’on était piqué par une guêpe, on feint de lutter en son nom. Tel qu’on la fantasme, et non pour l’appliquer et encore moins pour s’y impliquer, et encore moins pour les autres. Cette attitude est le joker qui justifie nos indignations de chiffes molles. Et si on rajoute un virus pandémique par là-dessus, c’est tout bon pour nos gouvernements foutre. De l’aubaine pur jus ! Au fond, les révolutions, c’est les puissants de ce monde qui les fomentent. Ils ont les couilles pour ça. Nous, non.

Au contraire. ! Nous les « subissants », plus on nous en colle, plus on baisse la tête. On nous enlève ceci. On la boucle. On nous ôte encore cela et on la boucle encore. On nous plume comme des volailles, du moment qu’on survit, on la boucle toujours. Pour bien avoir le peuple en pognes, le secret est de le gérer comme une entreprise. Si l’on en vient à s’agiter, on nous file un peu de monnaie, et on rentre dans notre poulailler. Jusqu’à quand ? Bon Dieu, jusqu’à quand !

Le capitalisme, concept évolutif et sans état d’âme, l’a fort bien compris. Depuis sa création, il s’adapte sans cesse à tout, d’autant plus que rien ne semble devoir perturber sa course, lui-même n’ayant besoin ni de sens, ni d’éthique pour exister et les masses s’appliquant à mettre de l’huile dans les rouages de sa machinerie à consommer. Toujours plus. C’est l’ADN de nos sociétés industrielles actuelles où, génération managériale oblige, tout est assujetti à la liturgie du chiffre et du pognon, PIB, bénéfices, actionnaires, Cac 40, croissance, chômage jusqu’aux sondages d’opinion et dernièrement, aux marchés impudiquement lucratifs des vaccins. Collant à son étymologie latine caput qui désignait les têtes de bétail, le capitalisme contemporain nous ramène ironiquement, et c’est à pisser de rire, à l’ancien modèle des ploutocraties où la haute finance y exerce un pouvoir souverain, à l’exception que celle d’aujourd’hui spécule sur les technologies innovantes intelligentes. Sauf que le tissu sur lequel il espère planter ses bannières est pourri de chez pourri. Dedans, dehors, en haut, en bas. Pour lui aussi, est donc arrivé le moment de se refaire un passeport vaccinal, pour assurer non pas notre futur, mais le sien. Juste le sien, au bénéfice d’une minorité.

La covid 19 n’est rien d’autre que son bras armé, encarté par un lucratif et cynique “shadow banking” vaccinal, véritable OPA des Big Pharma qui jouent à la roulette avec notre avenir. Un vaccin, ma petite-fille, c’est le Roundup de l’art de ne rien guérir, en nous faisant croire le contraire.
Oui je sais, ça fait chier…

© L’Ombre du Regard Ed., Mélanie Talcott –10/02/2021
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Notes
1.- Grippe – Si on a longtemps cru qu’elle se transmettait par le cochon, la maladie serait en fait d’abord apparue chez les oiseaux il y a 6 000 ans (son caractère saisonnier s’explique d’ailleurs par la migration), et chez l’homme il y a 4 500 ans, avec le développement de la domestication. Des cas de maladies ressemblant à la grippe sont d’ailleurs recensés dans l’Antiquité, comme le rapporte Patrick Berche dans son ouvrage Faut-il encore avoir peur de la grippe ? (Odile Jacob, 2012).

Hépatite B : L’hépatite B faisait déjà des ravages durant l’âge de bronze, selon deux études, l’une parue dans Nature et l’autre dans eLife, rapportées par le New York Times. Deux équipes indépendantes, basées en Allemagne et au Royaume-Uni, ont trouvé de l’ADN du virus causant cette maladie dans des ossements anciens, dont certains dataient de 7000 ans. Ce qui en fait le plus vieux virus infectant l’être humain jamais identifié. Jusqu’à aujourd’hui, les plus vieilles traces de virus trouvées sur des restes humains remontaient à seulement 450 ans en arrière.

2.- Complotiste – Origine du mot –
Le père Hardouin .L’inventeur de la théorie du complot…Ce moine breton, savant reconnu du XVIIe siècle, s’est décrédibilisé à la fin de sa vie en développant une théorie selon laquelle une grande majorité des textes et des œuvres d’art de l’Antiquité étaient des faux, volontairement créés dans le but de falsifier l’Histoire. Retour sur l’une des premières théories du complot…
Complotisme » : (més)usages médiatiques
https://www.topito.com/top-theories-complot-vraies
https://www.conspiracywatch.info/non-la-cia-n-a-pas-invente-le-terme-theorie-du-complot_a1428.html

Pour lire l’intégralité du dossier Oui nous sommes des procureurs

https://www.lombreduregard.com/oui-je-sais-ca-fait-chier/oui-nous-sommes-procureurs-ii

https://www.lombreduregard.com/oui-je-sais-ca-fait-chier/oui-nous-sommes-des-procureurs-iii

https://www.lombreduregard.com/oui-je-sais-ca-fait-chier/oui-nous-sommes-des-procureurs-iv

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